

Issue d’une lignée de griot par sa mère et de la caste des forgerons par son père, ce double statut la plonge au cœur de la complexité mandingue, danseuse traditionnelle et moderne dans un premier temps,
Aminata Sanou est née et a grandi à Bobo-Dioulasso. Elle apprend très vite la danse traditionnelle dès son plus jeune âge lors des cérémonies de mariages et de baptêmes et côtoie les grandes figures de la danse et de la musique traditionnelle. Et danse avec plusieurs troupes de renom.
Ainsi Aminata dirige de nombreux stages en Afrique et en Europe (Burkina Faso, Allemagne, Hollande, Italie, Maroc, France …)
Son style d’enseignement privilégie la décomposition des mouvements et l’adaptation aux niveaux des élèves.
Son expérience pédagogique, la diversité de son art et son travail sur l’écoute de soi même et de la musique, du rythme et du déplacement en relation avec la respiration font d'Aminata une professeur à part entière. Ses méthodes s’appliquent aussi bien avec les enfants qu’avec les adultes.
Très rapidement, elle embraye sur plusieurs projets chorégraphiques,
En 2008 elle joue dans le duo ( Elles osent ) chorégraphié par Lévy tiérema koama Compagnie Sombo dans le cadre de la 7ème édition du festival ( Dialogues de corps ), ( Instinct acts against violence) un projet qui a eu lieu en Allemagne en 2009, ( Signes et Sens) une chorégraphie collectives entre danseurs et chorégraphes Burkinabés, Français, Nigérien, Marocain, Sénégalais, ou elle à été interprète.
Jouissant de la montée de l’art de la danse au Burkina, la ligne de la carrière d’Aminata commence par se former.
Elle à été accueillie en 2010 dans le cadre du programme (Profession artiste), trois mois durant au centre national de la danse a pantin (CND) à Paris.
L’ambition de s’affirmer avec sa toute première pièce solo « une Autre » qui a été lauréat du programme visas pour la création 2011 de l’Institut Français de Paris dont la résidence c’est déroulé au CND.
Ce spectacle, poignant et sensuel à la fois, aborde la condition de la femme, Africaine surtout, et porte volontiers le souhait de la chorégraphe de voir émerger une société autre dans laquelle la femme occupe la place qui lui revient.
Aminata à également dansé dans « Anhumanus » la dernière pièce chorégraphique de son grand frère Aguibou Bougobali Sanou de la Compagnie Tamadia pièce qui a concouru aux dernières rencontres (Danse l’Afrique danse) à Bamako.
RETROUVEZ AMINATA :
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LE JEUDI A 17H45 = cours junior
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LE JEUDI A 18H45 = cours adulte


